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La forêt de Galluis se situe sur les communes d’Avernes, Frémainville, Jambville et Lainville-en-Vexin, et fait partie de l’un des principaux massifs forestiers du plateau du Vexin. Ses sols acides donnent naissance à des bois tourbeux et à une flore riche.
Vue imprenable sur les plateaux agricoles
S’étendant sur 650 hectares, le massif de Galluis regroupe la forêt régionale et plusieurs propriétés boisées privées.
Ce massif boisé est situé dans le Parc Naturel Régional (PNR) du Vexin Français, en limite sud du département du Val d’Oise, à 15 kilomètres de Cergy-Pontoise.
Il recouvre la première des buttes du Vexin et celle des Hautes Bruyères, qui coupe le plateau d’Est en Ouest. Cette butte domine les terres agricoles et la vue s’étend très loin vers le Nord sur la vallée de l’Aubette et vers le Sud sur la vallée de la Montcient. Le village de Frémainville jouxte le bois au Sud Est.
Les habitants du Bois de Galluis
Le Bois de Galluis est issu de plantations. Sangliers et chevreuils habitent ses fourrés, renards et blaireaux s’y blottissent également.
Le sous-sol est constitué de sables de Fontainebleau, de calcaires et localement d’argiles. Ce qui donne globalement de bons sols forestiers, profonds et filtrants.
Sur les terres acides et là où la nappe aquifère affleure, le boisement peut présenter un faciès tourbeux, avec des tourbières de pente, milieux riches et fragiles.
La présence de myrtilles au sein de la chênaie fait l’originalité de ce site.
Cartes de la Forêt régionale de Galluis
Début août, des travaux vont démarrer en forêt régionale de Galluis. Ils sont pilotés par Île-de-France Nature*, aménageur et gestionnaire. Ils vont consister à effectuer des coupes sanitaires et à ouvrir des cloisonnements, sur deux parcelles 1 et 2 situées au nord du massif (en partie dans le Bois des Moque-Panier, voir carte).
* Île-de-France Nature est le nouveau nom d’usage de l’Agence des espaces verts de la Région Île-de-France, établissement public à caractère administratif.
Des cloisonnements pour protéger le sol
L’ouverture de cloisonnements intervient une fois dans la vie d’une parcelle : elle est un préalable aux interventions sylvicoles. Elle consiste à retirer des arbres à intervalles réguliers de façon à tracer des cheminements rectilignes et parallèles, réservés à la circulation des engins forestiers. L’objectif est de minimiser l’impact du passage des engins sur le sol (tassement) en les obligeant à n’utiliser que ces cheminements pour circuler dans la forêt. Bien que pérennes et par mesure de sécurité, ces cloisonnements ne constituent pas des chemins de promenade.
Des coupes sanitaires pour enrayer les maladies
Les coupes sanitaires constituent l’essentiel des travaux. Le site comporte en effet une forte proportion de châtaigniers atteints de la maladie de l’encre1 et surtout de frênes chalarosés2. Ces pathologies sont liées aux conditions météorologiques des dernières années.
C’est sur la parcelle 2 que l’intervention sera la plus importante, avec le retrait de frênes dépérissant sur une surface de trois hectares. Sur cette parcelle, si la régénération naturelle n’est pas suffisante, le recours à la plantation sera peut-être envisagé pour accompagner le renouvellement des boisements et permettre l’installation d’essences diversifiées et plus résistantes.
Préservation des « arbres-habitats »
Les arbres morts ou sénescents (et non malades) seront systématiquement conservés, s’ils ne présentent aucun danger pour la sécurité du public et des habitations (non situés en bord de chemin et en lisière de forêt). Leur maintien est bénéfique à l’écosystème forestier : lichens, algues et certains champignons s’y développent en abondance, insectes et oiseaux y trouvent gîte et couvert, d’où l’appellation « arbres-habitats ».
Calendrier des travaux
Les travaux se dérouleront sur plusieurs mois, au plus tard jusqu’à fin février 2024. Des panneaux sur place informeront le public. Après remise en état, la sortie des bois interviendra dans la foulée ou dans les mois suivants : dans ce dernier cas, ils seront stockés le long des parcelles et sur les places de dépôt.
[1] La Chalarose du frêne est une maladie provoquée par un champignon (Chalara fraxinea), originaire d’Asie. Aucun traitement n’existe à ce jour. Elle ne concerne que les frênes et n’est pas contagieuse à d’autres essences. Elle entraîne un assèchement de la cime et un dépérissement de la souche des arbres, avec des risques de chute de branches et de rupture.
2 L’encre du châtaignier est provoquée par un champignon parasite (Phytophtora cinnamomi ou Phytophtora cambivora), qui attaque le système racinaire et le collet de l’arbre provoquant inévitablement son dessèchement et sa mort, plus ou moins rapidement selon son âge.
À propos d’Île-de-France Nature
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